La tête et les jambes réconciliées…

10 février 2014

… ou comment courir fait aussi du bien à la tête !

Non seulement l’engouement du jogging perdure mais il touche aussi les intellectuels…

Le chanteur Miossec s’est demandé ce que peuvent bien penser les joggers du dimanche :

Mais pourquoi courent-ils donc ?

Petit tour d’horizon non exhaustif de ces intellectuels sportifs :

Tout d’abord, les sociologues :

Les Pinçon-Charlot (que vous pourrez rencontrer à la bibliothèque vendredi 21 février dans le cadre d’Un auteur un livre, à ne pas manquer !) courent chaque matin à 6 heures, où qu’il soient, pendant une heure. Ensuite, ils se mettent au travail d’écriture. Ils parlent de leur joie de courir sur Rue 89.

La vision du philosophe ensuite :

Guillaume Le Blanc, auteur de Courir : méditations physiques :
déjà les Grecs philosophaient en mouvement mais, à l’instar de notre société, le rythme s’est accéléré et c’est la course qui devient propice à la pensée philosophique. A travers de nombreux portraits de coureurs, il explique cette sagesse des joggers qu’eux-mêmes ignorent.

Celle du romancier :

Dans son Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, Haruki Murakami raconte ses exploits : plusieurs marathons et tout le travail méticuleux d’entraînement qu’il s’impose pour les réussir. Il compare sa préparation aux courses au travail d’écriture d’un livre et explique sa méthode pour parvenir aux objectifs qu’il s’est fixé.

« Cours Forrest »

Les cinéastes ont rendu hommage à la course, on pense évidemment à Marathon Man, sans oublier l’incontournable Forrest Gump :

Courir, c’est aussi simple que d’ouvrir un livre : il suffit de chausser ses tennis et se lancer sur les trottoirs ou les chemins…

Alors qu’attendons-nous pour nous y mettre entre deux pratiques culturelles ?

Nathalie.


Coup de coeur cinéma et musique

19 Mai 2013

Rock da Breizh  de David Morvan et Erwann Le Guillermic
(France, 2011/52) > dispo ?

Bretagne terre de rockrock da breizheurs !
Du rock rennais des années 70-80 avec Marquis de Sade
en chef de file, à Brest avec l’incontournable Miossec, on passe par les Teknokrates, ravers libertaires ou Les Nus déjantés… Et puis Loran, ancien Berrurier noir, désormais membre des Ramoneurs de Menhirs, explique longuement sa vision du rock et son action auprès des jeunes lycéens bretons.

Un très bon documentaire, projeté l’année dernière lors du festival Art Rock. On y retrouve la fierté bretonne pour sa musique et ses artistes et l’alliance du rock et de la tradition dans un étonnant duo Ramoneurs de Menhirs / Louise Ebrel.

Nathalie.